L’année 1972 a constitué un tournant dans le développement de la politique environnementale internationale: la première conférence majeure sur les questions environnementales s’est tenue à Stockholm en Suède. Convoquée sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies, la Conférence des Nations Unies sur l’environnement ou la Conférence de Stockholm (5-16 juin 1972), 113 États Membres ont esquissé une conception commune des moyens d’assurer la difficile tâche de préserver et d’améliorer ce qu’on appelait alors « l’environnement humain ».
Quelques mois plus tard, le 15 décembre, l’Assemblée générale adoptait la résolution (A/RES/2994 (XXVII)), désignant le 5 juin comme Journée mondiale de l’environnement et demandant instamment « aux gouvernements et aux organismes des Nations Unies d’entreprendre chaque année ce jour-là des activités de caractère mondial réaffirmant l’intérêt qu’ils attachent à la protection et à l’amélioration de l’environnement en vue d’approfondir la prise de conscience des problèmes de l’environnement et de donner suite à la volonté exprimée à la Conférence ».
La Journée mondiale de l’environnement 2021, dont le Pakistan est le pays hôte cette année pour les célébrations officielles, appelle à une action urgente pour relancer nos écosystèmes endommagés. Des forêts aux tourbières en passant par les côtes, nous dépendons tous d’écosystèmes sains pour notre survie. Les écosystèmes sont définis comme l’interaction entre les organismes vivants – plantes, animaux, personnes – et leur environnement. Cela inclut la nature, mais aussi les systèmes créés par l’homme, comme les villes ou les exploitations agricoles.
Mais cela inclut également les nombreuses petites actions que chacun peut entreprendre, chaque jour : faire pousser des arbres, verdir nos villes, réaménager nos jardins ou nettoyer les déchets le long des rivières et des côtes.
La restauration des écosystèmes présente des avantages considérables pour les populations. Pour chaque dollar investi dans la restauration, on peut s’attendre à un retour sur investissement d’au moins sept à trente dollars pour la société. La restauration crée également des emplois dans les zones rurales où ils sont le plus nécessaires.
Source: Naciones Unidas