L’Assemblée générale a désigné le 22 avril Journée internationale de la Terre nourricière par une résolution (A/RES/63/278) adoptée en 2009. La Conférence des Nations Unies sur l’environnement de 1972 à Stockholm, en Suède, aussi connue sous le nom de « Conférence de Stockholm », a marqué le début d’une prise de conscience mondiale de l’interdépendance entre les personnes, les autres espèces vivantes et notre planète.
La nature souffre et nous envoie des signaux forts, que nous ne pouvons plus négliger. Les océans se remplissent de plastique et deviennent plus acides. La chaleur extrême, les incendies de forêt et les inondations, ainsi qu’une saison d’ouragans record dans l’Atlantique, ont touché des millions de personnes. À tout cela s’ajoute la pandémie de maladie à coronavirus (COVID-19), qui a engendré une crise sanitaire mondiale, allant de pair avec celle de notre écosystème.
Les écosystèmes soutiennent toute vie sur Terre. Plus nos écosystèmes sont sains, plus la planète et ses habitants sont en bonne santé. La restauration de nos écosystèmes endommagés contribuera à mettre fin à la pauvreté, à lutter contre le changement climatique et à prévenir une extinction massive.
C’est pourquoi il est important qu’en cette Journée internationale de la Terre nourricière nous insistions sur le passage à une économie plus durable, qui bénéficie à la fois à l’humanité et à la planète. Assurer une harmonie avec la nature et la Terre n’est plus uniquement souhaitable, mais nécessaire.